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Pourquoi vous n’arrivez pas à perdre du poids et pourquoi c’est NORMAL !!!

 

Vous êtes-vous demandé pourquoi vous n’arrivez pas à maigrir durablement ? Pourquoi il vous est si difficile de ne pas reprendre le poids que vous perdu ? Pourquoi tous les régimes que vous avez essayés ne marchent pas ? En avez-vous marre de vous entendre dire que vous êtes fainéant(e), que vous manquez de volonté, et que si vous êtes en surpoids c’est parce que vous vous goinfrez en cachette ? Si c’est le cas, je vous invite à lire les informations ci-dessous, elles vont enfin vous éclairer et vous donner de véritables solutions.

 

  1. Ce n’est pas une question de calories entrantes et sortantes 

    La prise de poids n’est pas une question de calories entrantes moins les calories sortantes. Cette théorie est fausse, et voilà pourquoi :Selon cette théorie :

    Prise/perte de poids = calories entrantes – calories sortantes (dépenses énergétiques : métabolisme de base, activité physique).

    Le métabolisme de base est l’énergie que l’on dépense au repos (si l’on reste couché, on dépensera de l’énergie pour faire fonctionner notre corps : battements du cœur, respiration, fonctionnement du cerveau, etc) Donc si vous prenez du poids, c’est parce qu’il y aurait trop d’apports et/ou pas assez de dépenses. En somme, ce qui causerait l’obésité et le surpoids, c’est que vous mangez trop ou que vous ne faites pas assez d’exercices (vous ne brûlez pas assez). Vous manqueriez de volonté et de discipline en gros! Partant de ce principe, on vous a donc conseillé de moins manger et de plus vous bouger. C’est la base de tous les régimes restrictifs que l’on connaît. Le problème avec la restriction calorique c’est qu’elle conduit à une baisse du métabolisme de base et à une reprise forcée du poids à moyen terme. Plusieurs études l’ont confirmé¹ . Cette théorie sous-entend aussi que les dépenses et apports de calories sont indépendants, i.e. que si vous mangez plus, cela n’a pas d’impact sur la quantité d’exercice que vous faites, et vice versa, i.e. que si vous faites plus d’exercices physiques, cela n’impacte pas la quantité que vous mangez. Les études on clairement démontré que cela est faux. Prenez l’exemple ce cette étude publiée dans le New England Journal of Medicine : Ils réduisirent l’apport calorique de patients obèses et en surpoids pendant 10 semaines et analysèrent l’impact au bout de 62 semaines. Voici une partie des résultats qu’ils constatèrent :

  • Le métabolisme de base avait baissé comparé à avant la période de restriction calorique
  • la leptine (hormone de satiété – qui dit au corps que l’on a suffisamment mangé et d’arrêter) avait diminué
  • la ghréline(hormone qui incite à manger) avait augmenté
  • l’appétit et les envies de manger des patients avait augmenté à cause des modifications hormonales,
  • la reprise du poids avait été facilitée par ces changements hormonaux

Après une période de restriction calorique et de perte de poids, le corps produit des signaux hormonaux qui vous font avoir plus faim et qui vous incitent à manger. Et si cela n’arrive pas, c-a-d si vous ne mangez pas, le corps s’adapte et commence à réduire son métabolisme de base (i.e. ses dépenses énergétiques). Il essaie à tout prix de vous faire retourner à votre ancien poids car pour lui c’est une question de survie. Si bien que quand vous reprenez une alimentation normale, vous prendrez plus facilement du poids car vos dépenses énergétiques auront baissé. On estime que 10% de perte de poids conduit environ à 15% de réduction des dépenses énergétiques. Pour résumer, suite à un régime, vous allez regrossir car : votre métabolisme de base aura baissé, vous aurez plus faim, plus envie de manger. Vous allez rentrer dans un cercle vicieux : cercle-vicieux-1

Faire des régimes restrictif ne marche pas !

 

  1. L’activité physique a ses limites
    La majorité de nos dépenses énergétiques proviennent de notre métabolisme de base (notamment pour maintenir la chaleur corporelle). La part due à l’activité physique évolue en moyenne entre 2% et 15% (sauf si on est un sportif professionnel), ce qui reste modeste. Il est absolument recommandé d’avoir une activité physique. Je suis une fervente défenseure de l’exercice physique. C’est indispensable à une bonne santé (tonification musculaire, régulation de la tension artérielle, activation de la circulation et meilleur filtration du sang, activation des émonctoires, gestion du stress, densification osseuse, meilleure sensibilité à l’insuline, aide à réguler la glycémie, détente et fun,…). Donc il est absolument nécessaire d’avoir une activité physique, cela aide la perte de poids, mais cela n’est pas suffisant. Il faut ajouter une alimentation adaptée.

 

  1. La prise de poids et l’obésité sont des problèmes hormonaux
    La prise de poids est assez complexe. Le facteur principal qui détermine ce que vous stockez est l’insuline. Le cortisol intervient aussi mais dans une moindre mesure. Intéressons-nous tout d’abord à l’insuline.Il est connu et reconnu que l’insuline fait prendre du poids. Beaucoup de personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent d’ailleurs en témoigner. Mais regardons quelques études :Une étude de 6 mois réalisée sur 14 patients diabétiques à qui l’on a progressivement augmenté la dose d’insuline jusqu’à atteindre une moyenne de 100 unités par jour. On constate qu’en dépit d’une réduction calorique moyenne de 300 calories par jour, les patients on pris en moyenne 8,7 kgs au bout de 6 mois³. Ce ne sont pas les calories qui on conduit à une prise de poids mais l’insuline.

table-2

On pourrait se dire que c’est en fait le traitement du diabète qui a causé la prise de poids, et pas nécessairement l’insuline. Mais une autre étude tend à prouver que c’est faux. Une étude a comparé les effets de 3 médicaments contre le diabète 2: sulfonylurée, metformine et insuline4. Les sulfonylurées stimulent le pancréas à produire plus d’insuline. Metformine est différent car il stimule la sensibilité à l’insuline, diminue la production hépatique de glucose sans en augmenter la production d’insuline. Voici les résultats : – Les sulfonylurées (chlorpropamide et gliburide), ainsi que l’insuline ont conduit à une prise de poids plus importante. – Metformine a conduit à un résultat neutre, i.e pas de prise de poids par rapport au groupe conventionnel de référence. graphic-1

Plus récemment une étude a confirmé que l’insuline (alliée à l’inflammation) conduit à la prise de poids 5. Donc l’insuline conduit à une prise de poids. Si on la supprime, les gens perdent du poids. D’ailleurs il est connu que les personnes qui ont un diabète de type 1 et qui ne prennent pas d’insuline maigrissent énormément même si elles mangent beaucoup.

 

4- Rôle de l’inflammation dans la prise de poids

Les régimes restrictifs ignorent un autre facteur essentiel influençant la prise de poids : l’inflammation. L’inflammation est un mécanisme de défense indispensable à l’organisme pour lutter contre les agressions étrangères. On distingue 2 types d’inflammation : – aiguë : processus de défense, réparation et guérison après une blessure (plaie est rouge, chaude et douloureuse) ou une agression (virus, bactéries, polluants,…) – chronique ou silencieuse: dans le cas de surpoids/obésité, maladies dégénératives (alzheimer, parkinson, cancers…), vieillissement de la peau,… L’inflammation favorise le stockage des graisses et à son tour les graisses stockées (tissu adipeux) en excès sont source d’inflammation. C’est un cercle vicieux. L’inflammation : – affecte les mécanismes de l’appétit et du contrôle du poids (ghréline, leptine,…) – conduit à une production de cortisol (anti-inflammatoire) qui favorise le stockage des graisses et la prise de poids – est entretenue par les polluants ingérés car ils sont pro-inflammatoires. Les graisses stockent les polluants, dont les perturbateurs endocriniens, reconnus comme facteurs de surpoids et de diabète. La réaction inflammatoire est d’autant plus importante que les graisses sont chargées de polluants. – est créée par une flore intestinale déséquilibrée : les bactéries intestinales contribuent à modifier l’appétit et le métabolisme, et créent de l’inflammation en agressant la muqueuse intestinale.

 

5. Autres facteurs à prendre en compte
Stress chronique contribue à la production de cortisol qui favorise le stockage des lipides (graisses) et qui perturbe la leptine (l’hormone de satiété). Par ailleurs, un mauvais sommeil perturbe la production de l’hormone de croissance GH (qui booste le métabolisme et aide à brûler les graisses), et favorise la production de ghréline qui stimule l’appétit. On se rend compte qu’une hygiène de vie est nécessaire quand on veut perdre du poids. Simplement réduire ses apports caloriques est clairement insuffisant.

  1. Causes psychologiques
    Le surpoids et l’obésité sont un signe d’un trouble interne, la conséquence d’un déséquilibre interne, physique et psychique. L’alimentation est un facteur fondamental, mais il faut néanmoins avoir une approche holistique de sa santé et de sa prise de poids.L’extérieur est le reflet de l’intérieur (conscient et inconscient). Votre réalité est le reflet de votre structure psychique (égotique).Il est fondamental d’aller découvrir ce qui s’y cache ; Comme disait Carl Yung « Si vous ne faites pas face à votre ombre, elle vous viendra sous la forme de votre destin ». Il existe une structure égotique cachée qui contribue à générer notre réalité – i.e. Nos troubles physiques – à notre insu. Cette structure est individuelle et propre à chacun. Elle est composée de nos croyances – conscientes et inconscientes – sur nous-même et notre environnement. Elle s’est construite en fonction de nos expériences, surtout dans l’enfance. Cette structure guide la vaste majorité de nos décisions et de nos actions. Il est donc fondamental d’en connaître les secrets afin de se libérer de son emprise, souvent consciente. Je vais vous raconter l’histoire d’une femme avec laquelle j’ai travaillé en guise d’exemple. Il s’agit d’une femme qui a été en surpoids depuis toujours et qui a donc toujours eu du mal à s’en débarrasser. On s’est aperçu lors du travail de coaching intuitif qu’elle avait développé la croyance depuis petite qu’il fallait être ronde pour être aimée. Plus précisément, toute petite, vers les 2 ou 3 ans, elle était maigre. Venant d’une culture où on aime les enfants en chair, elle était souvent comparée à sa cousine qui elle était ronde ; et cela lui faisait de la peine. Elle s’est sentie mal aimée, critiquée et rejetée à cause de sa « maigreur » ;et elle en a déduit qu’il lui fallait grossir pour qu’on l’aime. Et c’est exactement ce qu’elle a fait. Même à l’âge adulte, cette croyance, désormais inconsciente, avait de l’emprise sur elle et freinait sa perte de poids. La petite fille en elle voulait toujours être aimée. Ceci n’est qu’un exemple. Chacun à sa propre histoire et son propre fardeau, souvent inconscient, qu’il porte encore avec lui à l’âge adulte. Il y a une raison psychologique à votre prise de poids et à votre maladie. Allez donc la chercher.

 

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  Donc au vu de tous les points précédemment cités, comment faire pour perdre du poids ? Voici mes recommandations, elles participent à la mise en place d’une bonne hygiène de vie (dans un contexte holistique) :

  1. Baisser l’insuline 

    Pour baisser la production d’insuline, il faut tout d’abord faire attention à la qualité des aliments :

  • éviter les sucres raffinés : sucreries, gâteaux, farine blanche (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc…)
  • éviter les aliments industriels transformés qui regorgent de sucres cachés
  • Éviter les aliments à index glycémique (IG) élevé qui généreront une réponse insulinique élevée (éviter par exemple les pommes de terre, préférer la patate douce (IG : 46))
  • Éviter les laitages de vache (lait, yaourt, fromage blanc), qui en dépit d’un IG bas, provoquent une réponse insulinique élevée
  • Privilégier les crudités et les légumes verts
  • Incorporez des fruits à IG bas, i.e. Inférieur à 55 (éviter les dattes, bananes, cerises)
  • Incorporer de bonnes graisses végétales (huiles végétales première pression à froid HPPF, avocat, …) et animales (poissons gras, …)

Il faut aussi tenir compte de la fréquence des repas et des prises alimentaires. Pratiquer le jeûne intermittent est de loin la méthode la plus efficace pour réduire ses niveaux d’insuline et favoriser la sensibilité à l’insuline. Le jeûne intermittent consiste à faire des jeunes courts mais réguliers. On ne mange rien manger pendant 16 à 24h. On peut par exemple sauter le petit-déjeuner (manger seulement entre 13h et 20h ) On conseille souvent un régime cétogène (pauvre en glucides et riche en graisses). Il réduira votre taux de sucre dans le sang mais pas autant le niveau d’insuline car les protéines et les graisses génèrent une production d’insuline (certes moins importante que pour les sucres). Durant le jeûne, comme on n’absorbe aucun aliment, pas de sucre, ni de protéine, ni de graisse, le corps va commencer à brûler les sucres, et le niveau de sucre va baisser. Après, le corps commencera à brûler des graisses. Et c’est parfait, c’est exactement ce que nous voulons. Les gens se demandent souvent : « est-ce que c’est néfaste ? Est-ce que je vais mourir de faim ? ». Les études montrent que c’est en fait le contraire. Vous n’avez pas moins d’énergie, vous en avez plus car l’adrénaline augmente pour vous donner plus d’énergie. Et cette énergie est produite à partir des graisses.Votre production d’hormone de croissance augmente pour préserver les muscles et vous faire brûler les graisses. Le jeûne intermittent permettrait aussi de réduire le stress oxydatif et donc de préserver la jeunesse du cerveau (mémoire et les fonctions d’apprentissage). Donc pour résumer, vous brûlez les sucres et les graisses, baissez votre insuline, augmentez votre sensibilité à l’insuline, préservez votre masse musculaire et avez plus d’énergie. Parfait ! Il n’y a pas mieux!

  1. Réduire l’inflammation chronique 

    Il faut privilégier une alimentation anti-inflammatoire  riche en oméga 3 & polyphénols

  • HPPF : huile de caméline, colza, lin,
  • Incorporer des graines de lin, chia
  • EPA/DHA : sardines, maquereaux, anchois, harengs,…
  • Polyphénols : curcuma, gingembre, fruits et légumes (lycopène, quercétine, sulforaphane, rutine, …)

Il est aussi important de prendre soin de son intestin :

  • fibres (aliments complets),
  • consommation d’eau suffisante
  • chlorophylle (légumes verts, jus & smoothies verts)

 

  1. Dormez suffisamment

Privilégiez un bon sommeil et couchez-vous suffisamment tôt. Si vous avez des problèmes de sommeil, essayez la relaxation, les respirations ventrales, incorporez plus d’aliments riches en tryptophane… il y a plein de techniques naturelles pour favoriser le sommeil

 

  1. Réduisez votre stress 

    Voici quelques clés :

  • Apprendre à relativiser !!
  • Respirations ventrales
  • Bain chaud, bain de pieds chaud
  • Méditation
  • Relaxation (Schultz, Jacobson,…)
  • Phytothérapie (camomille, mélisse, tilleul, valériane, passiflore, aubépine,…)

 

  1. Ayez une activité physique régulière

Comme cité précédemment, l’activité physique a beaucoup de vertus :

  • Meilleure circulation et activation de tous les émonctoires => meilleure évacuation des déchets
  • Prise de muscle => augmentation du métabolisme
  • Bien-être général et gestion du stress
  • augmentation de la sensibilité à l’insuline => le corps a moins besoin d’insuline et en produit moins

 

  1. Cherchez le sens du surpoids/obésité
    Je vous conseille d’entamer un travail sur vous-même si ce n’est pas déjà le cas. Allez chercher les raisons psychiques de votre déséquilibre physique. Demandez-vous quel est le but caché de votre surpoids ou de votre obésité. Cela vous ouvrira des portes qui, vous le verrez, dépassent la simple perte de poids.

 

J’espère que cet article vous aura apporté de véritables clés pour comprendre pourquoi vous n’arrivez pas à perdre du poids et enfin retourner la situation. Si vous souhaitez être accompagné(e) sur ce chemin, n’hésitez pas à me contacter :

peggy@peggyebring.com

06 96 43 04 45

 

 

Sources

  1. Long-Term Persistence of Hormonal Adaptations to Weight Loss http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1105816#t=article
  2. https://www.nhlbi.nih.gov/news/press-releases/2014/low-fat-dietary-pattern-weight-change-whi-dietary-modification-trial
  3. Intensive Conventional Insulin Therapy for Type II Diabetes: Metabolic effects during a 6-month outpatient trial http://care.diabetesjournals.org/content/16/1/21
  4. UK Prospective Diabetes Study http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9742976http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(98)07019-6/abstract
  5. Insulin resistance and inflammation predict kinetic body weight changes http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24172304
  6. https://intensivedietarymanagement.com/ https://intensivedietarymanagement.com/insulin-causes-weight-gain-hormonal-obesity-iv/